La problématique rencontrée

Un des moyens de soutenir l’agriculture locale, tout en proposant des solutions pour un accès à une alimentation de qualité, est de soutenir le développement de formes de ventes innovantes de circuits courts.

Ces points de ventes s’inscrivent toutefois dans des principes de consommation et d’économie de marché, et il convient de s’assurer de leur bonne implantation et dimensionnement pour garantir leur succès.

Le besoin exprimé

Si les collectivités disposent d’un nombre important de compétences, légitimant leur intervention dans ces projets (urbanisme commerciale, soutien à l’économie locale, revitalisation de centre bourg…), il s’agit en premier lieu de vérifier l’opportunité du projet, notamment au regard des dynamiques commerciales en place, et des volontés des producteurs du territoire. Le modèle économique le plus adapté doit ensuite être formulé.

Notre réponse

Pour s’assurer de soutenir des projets mature et pérennes, CERESCO déploie une série d’outils et de savoir-faire complémentaires.

Nous combinons ainsi une analyse des points de vente en place, une étude de marché fine, directement auprès des consommateurs, des études de cas, une analyse des documents d’urbanisme, et des entretiens avec les producteurs.

Cela permet ainsi de formuler différents scénarios, manipulant différentes hypothèses et variables (surface de vente, emplacement, gamme de produits, portage, …). Un business plan est ensuite formulé sur la base du scénario choisi, avec une pré-étude architecturale en cas de besoin.

Un exemple d’étude ? consultez cet article https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/lannion-un-magasin-de-producteurs-d-accord-mais-ou-5874452

La problématique rencontrée

La relocalisation des approvisionnements en RHD collective, se heurte bien souvent à la difficulté de travailler des produits frais en cuisine : les légumes directement issus des champs alentours, sont encore terreux et non épluchés / tranchés.

Faute d’équipements adaptés (sas de réception / lavage, éplucheuse, trancheuse, …), et de personnel disponible, les cuisines sont ainsi parfois dans l’impossibilité de consommer des légumes frais locaux, et commandent des légumes surgelés ou dits de IVe gamme, non issus du territoire.

Le besoin exprimé

Pour pallier à cette difficulté d’approvisionnement, de nombreux territoires nous sollicitent, pour étudier l’opportunité, et le cas échéant, la faisabilité, de construire et gérer un outil légumerie, en capacité de transformer les légumes locaux, et de les commercialiser dans les établissements (écoles, collèges, lycées, EPHAD, …).

Notre réponse

Nos équipes sont expérimentées pour répondre à ce défi, qui doit combiner de nombreuses compétences :

• Estimation du marché potentiel auprès des établissements ciblés (enquêtes, entretiens et statistique)
• Évaluation de la concurrence ou des complémentarité envisageable
• Appréciation de la capacité agricole locale à fournir la légumerie
• Etudes de cas sur des projets variés
• Scénarios des possibles, en prenant en compte les portages et modes de gestion possibles
• Formulation de business plan : investissement bâti et matériel, programme, personnel, charges et consommables, marge, volumes, plan de financement

Au-delà du projet de légumerie, nous nous attachons systématiquement à trouver des solutions concrètes et opérationnelles, pour atteindre l’objectif premier d’améliorer les approvisionnements de la RHD, en lien avec la loi EGALIM.

La problématique rencontrée

Alors que la consommation de viande rouge tend à s’éroder à l’échelle nationale, les attentes des consommateurs et des citoyens vis-à-vis des filières viande évoluent en profondeur. Le recours croissant aux produits transformés, les demandes de proximité, de qualité et de différentiation, de respect de l’environnement, bousculent les acteurs de la filière qui doivent s’adapter.

Le réseau d’outils d’abattage est de plus en plus fragilisé, avec des modèles économiques remis en cause par la baisse de volume et un besoin d’investissement constant.

Face à cette situation, les acteurs économiques et leurs soutiens territoriaux cherchent à adapter les outils et organisations en place, voire à créer de nouveaux modèles économiques.

Le besoin exprimé

Plusieurs contextes peuvent expliquer le besoin d’une intervention externe : des acteurs en difficulté, des créations d’outils collectifs dont il faut valider la pertinence et la faisabilité, des déficits de valeur qui déstabilisent des filières.

Notre réponse

CERESCO est en capacité d’intervenir sur plusieurs plans :

• Réaliser l’audit d’une entreprise ou d’une filière
• Aider à mieux cerner et quantifier les attentes du marché
• Etudier la faisabilité d’un nouveau projet
• Accompagner à la création de valeur.

La réussite de nos accompagnements est liée à une forte expertise de la filière qui permet de dialoguer de manière crédible avec les acteurs de la filière, de cibler les besoins et les réponses à apporter. Pour faire partager les constats, il est parfois pertinent de réaliser des cartographies permettant de mieux évaluer le potentiel de développement de certaines filières.

La problématique rencontrée

Alors que la consommation de viande tend à s’éroder à l’échelle nationale, les valorisations en circuit court ont toujours le vent en poupe. Pour que cette valorisation ait lieu, il faut que les producteurs aient accès à des outils de transformation.

Or le réseau d’outil d’abattage est de plus en plus fragilisé, avec des modèles économiques remis en cause par la baisse de volume et un besoin d’investissement constant.

Face à cette situation, le Conseil Régional est sollicité pour accompagner le développement de ces filières de proximité, mais aussi pour soutenir les outils économiques du secteur.

Le besoin exprimé

Avant d’intervenir en faveur ou non d’un outil, la Région souhaite connaître le rôle des abattoirs pour les filières de proximité, leur situation actuelle et leurs perspectives de développement.

Notre réponse

CERESCO est intervenu dans un temps relativement court pour apporter une aide à la décision efficace.

Dans un premier temps, nous avons procédé à une évaluation individuelle de tous les outils d’abattage (11 outils concernés) sur le plan technique, économique, financier, sanitaire et en définissant des perspectives pour chaque outil.

Au-delà de ces constats qui s’appuyaient sur des visites de sites, nous avons apporté une analyse à l’échelle régionale pour identifier les zones où un déficit de services pouvait émerger ou défaillant. Cette analyse du maillage régional permettra de guider la Région dans ses choix d’intervention.

La problématique rencontrée

Le PNR du Gâtinais, œuvrant pour la préservation de l’environnement et le développement du territoire, accompagne la structuration d’une filière agro-matériaux depuis 2008. Plante couvrante et nécessitant peu d’intrants, la culture du chanvre s’est vite imposée comme une source végétale pertinente pour le territoire.

La valorisation du chènevis, graine de chanvre, représente un levier majeur de l’attractivité économique de la culture de chanvre car il permet d’améliorer la marge de la culture. En complément de la valeur générée par la valorisation de la fibre, la valorisation de la graine constitue donc un des éléments essentiels du maintien de la culture du chanvre sur le territoire du Gâtinais.

Le besoin exprimé

L’objectif global auquel cette étude doit contribuer est donc de viabiliser la production de chanvre sur le territoire, qui contribue à maintenir voire améliorer l’équilibre écologique du PNR.

Il s’agit aussi de créer de la valeur et de l’emploi sur le territoire du PNR via :

• La création de nouveaux outils de transformation,
• Des développements commerciaux vers des segments de marché générant plus de valeur, notamment pour le chènevis conventionnel qui actuellement peine à trouver des débouchés rémunérateurs, et est commercialisé à des courtiers à prix bas.​

Notre réponse

Pour préfigurer le futur développement d’une filière à forte valeur ajoutée, nous avons déployé les actions suivantes :

• Réalisation d’un état de l’art des utilisations du chènevis et des procédés de transformation et comprendre quels pourraient être les marchés visés, mais aussi les volumes à produire.
• Apport d’ éléments d’aide à la décision pour la sélection d’un scénario optimal : intérêt économique, investissements requis, partenariats possibles, implantations possibles, etc.
• Apport d’ éléments économiques, d’ingénierie et d’analyse sur la filière de valorisation sélectionnée, notamment via la réalisation d’un plan d’affaire (« business plan»).

L’étude a permis in-fine à Gatichanvre de disposer d’un projet de valorisation du chènevis pertinent d’un point de vue marketing et financier, à faire valoir auprès des financeurs publics et privés pour faire émerger collectivement une nouvelle voie de valorisation du chènevis en Ile de France.

La problématique rencontrée

Depuis 2017, l’ensemble des canaux de vente des produits des industries agro-alimentaires semble actuellement pris d’une forte effervescence en matière de e-commerce, notamment en direction du consommateur, avec de nombreux projets encore en phase d’émergence.

A l’orée de ces évolutions, on peut donc s’interroger sur l’impact du e-commerce sur les relations commerciales au sein de la filière alimentaire et leurs évolutions.

Le besoin exprimé

Alors que le secteur du e-commerce communique beaucoup sur les initiatives et les projets, il y a encore peu d’éléments factuels et de prise de recul pour bien appréhender la situation.

Les objectifs de la mission étaient de comprendre quelles sont et quelles pourraient être les incidences directes et indirectes sur les industries agroalimentaires (IAA), d’anticiper les évolutions de chaînes de valeur et de dessiner les grandes lignes de l’évolution du e-commerce alimentaire.

Notre réponse

Au-delà des données fragmentaires existantes, la mission s’est focalisée principalement sur le recueil de témoignages d’acteurs de la filière (140 contacts pris, 65 entretiens réalisés). Un benchmark international réalisé dans 4 pays a permis de compléter l’analyse.

Le matériau collecté nous a permis de dresser le portrait des réalités actuelles en B2B, B2C et B2B2C (ex : grande distribution) et les incidences pour les acteurs de la chaine de valeur.

Au-delà de la situation actuelle, nous nous nous sommes intéressés aux trajectoires possibles que pouvaient prendre ces nouvelles formes de commerce. Les scénarios d’avenir induits ont permis de faire réagir un panel d’experts réunis pour l’occasion. Même si les avis étaient hétérogènes, ce travail nous a permis de produire des enseignements transversaux pour les industries alimentaires.

La problématique rencontrée

Les pratiques alimentaires ne cessent d’évoluer au gré de multiples facteurs de changement (mode de vie, démographie, économie, valeurs…). Pour autant, il peut être difficile de distinguer les tendances de fonds des effets de mode éphémères. La prospective est un outil permettant d’apporter des éléments d’éclairage et d’anticipation, mais qui requiert toutefois des moyens dont la plupart des TPE et PME ne disposent pas.

Le besoin exprimé

Dans le cadre du Contrat de la filière alimentaire (action n°36), le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et ses partenaires (CGAD, CGI, Coop de France, FCD et FranceAgriMer) ont souhaité une étude visant à mieux comprendre et anticiper l’évolution des pratiques alimentaires des consommateurs français. Il s’agissait de proposer un outil d’aide à la décision à destination des entreprises de la filière alimentaire ainsi qu’un cadre de réflexion.

Notre réponse

Fort de sa connaissance des acteurs du secteur agricole et agroalimentaire, Ceresco s’est associé au Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) et à Deloitte Développement Durable pour mener cette mission.

Celle-ci s’est déroulée en 3 phases :
La consultation des acteurs du secteur
L’identification des principales tendances et l’analyse de leurs impacts sur les différents maillons de la filière
L’élaboration d’un outil de suivi à disposition des entreprises

16 fiches ont été produites afin de décrire l’origine et les perspectives des tendances, ainsi que les incidences de ces changements de comportement sur les différents acteurs de la chaîne. Ces fiches sont disponibles sur le lien suivant :
https://agriculture.gouv.fr/etude-prospective-sur-les-comportements-alimentaires-de-demain